Kaliméra !
Ce qui est bien avec le fait de louer une voiture, c’est que ça nous permets d’admirer différents panoramas et de constater les différences dans l’architecture des bâtiments selon les endroits visités. En arrivant au port de Fiskardo sur l’île de Kefalonia, j’ai tout de suite remarqué que la pente des toîts était plus escarpée, voulant probablement dire que la quantité de précipitation sur l’île est plus élevée qu’ailleurs. Et j’ai eu la confirmation un peu plus tard, comme nous avons frappé notre première pluie en un peu plus de 2 semaines en Grèce ! Et ce n’était pas qu’une petite douche, c’était vraiment un gros orage, avec éclairs, tonnerre et pluie diluvienne ! L’orage aura duré environ 8 heures, c’était assez intense ! Nous sommes donc arrivées dans ces conditions à Sami, à l’hôtel Thodora. Je n’ai pas beaucoup aimé cet hébergement, car c’était situé dans un vieux bâtiment, le wi-fi ne fonctionnait pas très bien et j’avais l’impression à chaque fois de déranger la propriétaire qui regardait la télévision en fumant dans le lobby.
Jour 1
J’ai aussi été déçue des attraits touristiques de la région. Mais cela est peut-être simplement dû à un manque de recherche de ma part, car je n’avais que regarder des photos du lac et de la grotte que je planifiais visiter (qui semblaient grandioses !), sans lire davantage sur le sujet.
Nous nous sommes donc rendu à l’entrée du lac Melissani, pas très loin d’où nous logions. Tout de suite en descendant l’allée, on pouvait déja voir le lac et sentir la fraicheur qui s’en dégageait. Le lac était resté invisible pour les gens jusqu’en 1956, où un tremblement de terre a causé l’effrondrement de son toît, ce qui l’a découvert au reste du monde. C’est d’ailleurs grâce à ce trou que le lac est devenu célèbre. Grâce à la lumière projetée, l’eau du lac, qui est à la base très claire, devient d’une magnifique couleur turquoise.
C’est donc la mariage entre l’eau turquoise, le trou béant et le ciel azur qu’on retrouve sur toutes les photos.
C’est vraiment magnifique, c’est vrai, mais je pensais qu’il y avait davantage à voir. Il y a bien une petite excursion dans une barque, qui nous amène dans une autre partie de la grotte, mais disons ce n’est pas très grand… Cela a peut-être duré 15 minutes maximum. Le rameur s’improvise aussi comme guide, mais je dois dire que l’information véhiculée n’est pas très pertinente. Ce que j’ai retenu, c’est que lors de l’embarquement, l’eau était d’une profondeur de 12 mètres, que lors du passage vers la grotte la profondeur était seulement d’un mètre et qu’à son point maximal, la profondeur atteignait les 39 mètres. Wow… Merci !
Bref, nous nous sommes dirigés vers la Drogarati Cave, en espérant en avoir un peu plus pour notre argent.
C’était déja mieux, mais tout de même très touristique. Il y avait des autobus dans le stationnement et la route à suivre à l’intérieur était pavée d’un tapis rouge.
Nous avons fait le tour de la grotte et nous avons pu observer les stalagtites qui pendaient du plafond et les stalagmites qui resortaient du sol. C’est une formation tout de même impressionnante à regarder.
Nous avons ensuite fait le tour de la charmante ville de Sami, avec sa magnifique Église.
Si c’était à refaire, je crois que je ne m’arrêterais pas nécessairement à cet endroit. Peut-être qu’il aurait été préférable de visiter une autre ville comme Argostoli, ou plutôt de visiter l’île voisine Zakynthos, mais peu importe. Au moins cette escale nous aura permis de nous reposer, et d’être directement à côté du port pour prendre le ferry qui nous ramènera vers le continent.