3 jours à Athènes

Kaliméra !

Après 3 semaines fortes en émotion, nous arrivons finalement à la dernière destination sur notre liste en Grèce, la capitale: Athènes ! Nous y avons bien fait un court arrêt entre Naxos et Kastraki afin de souffler un peu et de louer notre voiture, mais nous n’avions eu qu’un bref aperçu de la ville à ce moment-là sans avoir eu le temps de la visiter davantage. Nous avons loué un appartement Airbnb dans le quartier résidentiel de Pangrati. J’ai beaucoup aimé être loin de l’agitation du centre-ville. J’adore le sentiment d’être entourée de gens locaux et de vraiment découvrir l’Athènes des Athéniens, et non celui du Lonely Planet. Je n’ai parlé à notre hôte qu’au téléphone, mais elle était toujours disponible pour nous aider. J’ai adoré son appartement, surtout son balcon !

Jour 1

Première impression d’Athènes: c’est incroyablement bruyant ! La circulation est assez chaotique… entre les taxis jaunes qui klaxonnent, les motocyclistes qui coupent dangereusement la voie aux autres usagers de la route, et les tramways qui se faufilent à travers tout cela, c’est assez intense merci ! Mon premier réflexe est de fuir la cacophonie et nous dirigeons donc vers le Jardin National, le « Central Park » d’Athènes, si on peut dire. En passant, nous admirons le centre de conférence, un superbe bâtiment jaune avec colonnes de marbre.

Une fois mis les pieds dans le parc, on sent tout de suite l’air qui se rafraîchit et fait baisser la température de notre corps. Je pensais qu’il faisait chaud ailleurs en Grèce, mais ce n’est rien comparer à Athènes, où la pollution s’ajoute aux degrés déjà très élevés. Nous parcourons le parc tranquillement et nous nous faisons plusieurs nouveaux amis sur le chemin. J’adore regarder les tortues marcher et nager, c’est tellement mignon ! Il y avait également un mini-zoo avec des paons, des poules, des lapins, des boucs et plusieurs oiseaux en cage.

Un beau grand parc avec tout pleins de végétation, des mini-lacs et plusieurs bancs pour s’asseoir. C’est vraiment un échappatoire parfait pour fuir le rythme effréné de la ville (on n’échappe pas aux pigeons par contre ! : P).

Nous nous sommes ensuite rapprochées du centre névralgique de la ville, soit Syntagma Square, situé juste en face du Parlement. Nous sommes arrivées juste au bon moment, car c’était la cérémonie de changement des gardes, comme celle qui se fait à Londres devant Buckingham Palace. Je ne savais pas qu’il se faisait la même chose en Grèce, mais je pense que celle-ci est beaucoup plus amusante à regarder ! De un, il y a un peu moins de spectateurs, donc plus de chance de voir quelque chose, de deux, il me semble que leur pas est vraiment plus prononcé (c’est vraiment comme une chorégraphie régie au quart de tour !) et de trois, je trouve que leurs chaussures sont aussi très rigolotes : P.

La route longeant le Parlement est bordée de Consulats, Ambassades et autres bâtiments gouvernementaux. On retrouve donc d’autres gardes postés devant prenant « leur petite marche de santé », comme je l’appelle ; ). En plus il est possible de les observer de plus près et de prendre des photos (enfin, des gardes seulement et non des bâtiments derrière, car il ne faut tout de même pas oublier que ce sont des édifices officiels… j’ai d’ailleurs vu un monsieur se faire réprimander par un officier).

Nous avons terminé notre journée plus tranquille par la visite du stade Panathénaïque. En fait, nous l’avons plutôt admiré de l’extérieur, comme je ne voyais pas le but de payer simplement pour pouvoir aller s’asseoir sur les gradins. Il a été construit en 1896 pour les premiers jeux Olympiques de l’ère moderne et est composé de plus de 85 000 tonnes de marbre ! Impressionnant !

Jour 2

Aujourd’hui c’est la visite qu’on ne peut absolument pas manquer à Athènes: la visite de l’Acropolis ! Nous nous sommes donc rendues tôt sur-place en espérant éviter la foule de touristes. Eh non, nous n’avons pas réussi, puisqu’il y avait déjà une longue file d’attente devant la billetterie. Même chose sur le site, il y avait littéralement des gens avec chapeaux, lunettes de soleil et appareils photos à chaque centimètre carré. Pour moi qui n’aime pas vraiment les bains de foule, disons que ce n’était pas l’endroit idéal !

Je dois avouer par contre que la visite en tant que tel en vaut tout de même la peine. Je dois dire que de voir cet emblème qui a vu les premiers balbutiements de la démocratie moderne de près est quelque chose d’assez impressionnant.

C’est quand même un grand site qui comprend plusieurs parties. Nous avons tout d’abord passé par le théâtre de Dionysus.

Ensuite, l’odéon d’Hérode Atticus.

Les propylées, qui marquent l’entrée principale de l’Acropole. Il y avait beaucoup de traffic, ouf !

Et finalement, le fameux Parthénon ! Je ne pensais pas que c’était si gigantesque, c’est en fait tout à fait normal qu’on puisse l’apercevoir d’un bout à l’autre de la ville ! Wow ! Dommage qu’il était entouré de structures de construction au moment de notre passage par contre, mais en même temps tout à fait comprenable lorsqu’on s’intéresse à la conservation du patrimoine.

La vue sur la ville est vraiment imprenable de ce point !

Un peu après être sorties du site, slushe à la main (encore une fois l’air chaud était chargé d’humidité), un train couvert de graffiti a passé. Le contraste entre le vieux et le récent est frappant, et c’est comme ça partout lorsqu’on se promène à Athènes. D’ailleurs, lorsqu’ils ont commencé à creuser pour le métro, ils ont dû arrêter les travaux à cause d’importantes découvertes archéologiques !

img_20160914_161446

Autre arrêt incontournable: l’Agora d’Athènes. C’était autrefois la place publique où tous les Athéniens se retrouvaient. C’est aujourd’hui un site touristique, archéologique, ainsi qu’un musée.

 

Le temple d’Héphaïstos est un des mieux conservés de son époque.

Le musée était très complet. J’ai aussi bien aimé la petite Église.

Tout près se trouvait un des fameux marchés aux puces d’Athènes, nous en avons donc profité pour acheter quelques souvenirs.

Comme le coût du billet d’entrée de l’Acropole incluais également quelques autres sites, dont l’Olympiéion, nous nous sommes donc arrêtées pour visiter celui-ci en route vers notre appartement. J’ai vraiment apprécié de le visiter en fin de journée, comme il n’y avait pas beaucoup de visiteurs. Sauf une charmante tortue. ; )

Jour 3

« This is my Athens » est un site qui met en relation des locaux et des touristes désirant voir la ville sous un autre angle. C’est complètement gratuit (même que notre guide a catégoriquement refusé qu’on lui remette du pourboire !). Nous avons marché pendant environ 3-4 heures et avons eu la chance de visiter plusieurs quartiers en peu de temps. Je recommande à tout le monde !

Nous avons donc rencontré Anastasia à la sortie de la station de métro Syntagma Square, que nous avons tout de suite suivie vers le quartier historique de Plaka. Nous avons commencé par nous arrêter au Melina Café (du nom d’une célèbre actrice grecque, Melina Mercouri) pour déguster un pâtisserie traditionnelle grecque à base de crème, le galaktoboureko. C’était divin ! Nous avons pu faire connaissance en anglais, et même un peu en français. Elle était vraiment très gentille et remplie d’informations à propos de la vie à Athènes, des différents quartiers, de l’architecture, etc.

Nous sommes ensuite parties explorer la ville, en passant par le quartier Monastiraki. J’aime beaucoup le street art. Anastasia nous disait qu’il y a plusieurs années ce n’était pas un coin très recommandable, mais suite à une revitalisation du quartier, c’est maintenant un quartier très branché.

Direction, le marché Varvakios ! La première chose qui frappe c’est d’abord l’odeur du poisson. Assez intense, merci ! C’est l’endroit où se rejoignent les marchants, les bouchers, mais surtout les poissonniers. Les gens y viennent régulièrement y faire leurs courses. La deuxième chose qui frappe, c’est le bruit. Les vendeurs crient et essaient d’attirer les passants  vers leur étalage au lieu de celui du voisin. Ce fut toute une expérience !

Nous avons ensuite déambulées dans le quartier Psiri, où se retrouve plusieurs bons restaurants, cafés et bars.

Le prochain quartier que nous avons traversé est celui de Kolonaki, c’est-à-dire le quartier riche d’Athènes, où la plupart des politiciens habitent et prennent leur café.

C’est en haut d’une côte qu’Anastasia nous a laissé poursuivre notre chemin seules (oui, oui, encore des côtes !). Le téléphérique pour accéder au sommet de la colline Lycabette (Lycabettus hill) étant situé tout près, c’était le point de départ idéal pour observer Athènes sous un autre angle. Normalement j’adore les téléphérique et la vue qui s’offre à nous de l’intérieur. Malheureusement, celui-ci faisait son ascension dans la roche, donc impossible de voir à l’extérieur.

L’attente en valait la peine par exemple, puisqu’une fois au point culminant, on avait un vue imprenable sur le grand Athènes. C’était encore mieux que celle qu’on avait de l’Acropole ! La ville qui s’étend à perte de vue ! Wow !

On retrouvait également au sommet une Église, deux restaurants et un vendeur ambulant.

Et voila qui met fin à notre périple de 3 semaines en Grèce. Ce n’aura pas été de tout repos, mais le plus important reste les souvenirs que nous avons emmagasinés pour la vie. Je garderais en mémoire les panoramas à couper le souffle que nous avons eu la chance d’admirer, ainsi que l’accueil débordante des grecs qui ont croisés notre chemin.

Et bien sûr, mon dernier article en Grèce ne serait pas complet sans quelques photos de chats (car non, on ne les retrouve pas que sur les îles, mais aussi un peu partout dans la grande ville ! ; ) ).

 

 

Laisser un commentaire